Mario Pelchat exprime sa déception : la CPTAQ refuse les spectacles au vignoble

C’est avec une grande déception que Mario Pelchat prend acte de la décision rendue par la CPTAQ, refusant à nouveau d’autoriser la tenue de spectacles à son vignoble, malgré toutes les démarches entreprises, en conformité avec la réglementation. Une décision de la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ), maintenue le 27 mai dernier, vient une fois de plus jeter une ombre sur l'agrotourisme et le dynamisme culturel de nos régions, et il est temps de dénoncer cette situation comme une véritable injustice.

Quand la bureaucratie étouffe l'initiative

Mario Pelchat, artiste profondément enraciné dans le paysage culturel québécois, a investi passionnément dans son vignoble, le transformant en un lieu prisé où se marient harmonieusement la production vinicole et l'offre artistique. Loin d'être une simple salle de spectacle déguisée, son domaine est un exemple éclatant de diversification agricole et de rayonnement régional. Pourtant, malgré les efforts et les investissements, la CPTAQ maintient son interdiction, craignant que le volet commercial ne "surpasse" le volet agricole. Une crainte qui semble bien déconnectée de la réalité sur le terrain.

Il est difficile de comprendre comment une institution censée protéger le territoire agricole peut, en même temps, freiner l'innovation et le développement d'entreprises qui valorisent ce même territoire de manière si positive. L'agrotourisme est une voie d'avenir pour nos régions, permettant aux producteurs de diversifier leurs revenus et d'attirer une clientèle qui, en visitant les lieux, découvre non seulement des produits de qualité, mais aussi le charme et la richesse de notre agriculture. En interdisant les spectacles au vignoble de Mario Pelchat, on ne fait pas que priver un artiste de sa scène; on freine tout un écosystème qui bénéficie de cette synergie.

Des conséquences humaines et économiques désastreuses

L'impact de cette décision dépasse largement le cadre du chanteur. On parle de dizaines d'emplois perdus, des emplois qui dépendent directement de l'activité estivale du vignoble et de ses événements. Des familles entières sont touchées par cette annulation, sans parler des répercussions économiques pour la région de Saint-Joseph-du-Lac, qui perd une attraction touristique majeure.

De plus, cette saga a eu un coût humain considérable pour Mario Pelchat lui-même. L'artiste a confié avoir subi un stress et une anxiété importants, allant jusqu'à affecter sa santé physique et mentale. C'est inacceptable qu'un entrepreneur, qui cherche à innover et à faire rayonner le Québec, soit ainsi poussé à bout par des contraintes administratives qui semblent arbitraires.

Un appel au bon sens et à la révision des règles

Il est temps que les autorités concernées, et notamment les ministères de l'Agriculture et de la Culture, se penchent sérieusement sur ce dossier. La protection du territoire agricole est essentielle, mais elle ne doit pas se faire au détriment de l'initiative privée et du développement économique et culturel de nos régions. Des règles plus souples et adaptées à la réalité de l'agrotourisme sont impératives.

Mario Pelchat n'est pas un "hors-la-loi"; il est un entrepreneur visionnaire qui, avec son vignoble, a créé un lieu unique au Québec. Empêcher de tels projets de prospérer, c'est priver les Québécois d'expériences enrichissantes et nos régions d'un dynamisme précieux. Espérons que le bon sens finira par l'emporter et que les spectacles pourront un jour reprendre au Domaine Pelchat Lemaître-Auger, pour le plus grand plaisir de tous.

Nous sommes de tout coeur avec Mario Pelchat et sa conjointe Claire Lemaître-Auger.