Par Félix Grenon

Le jardin d’Éden

Avez-vous déjà eu envie de savoir d’où vous venez? Avez-vous déjà eu envie de retrouver pleinement l’être spirituel que vous êtes? La réponse à ces deux questions est étroitement liée et se trouve peut-être dans cette série des plus révélatrice sur les anciennes civilisations.

À l’ère où l’humanité prend un grand virage et où nous nous demandons plus que jamais quel sera notre avenir, cette série nous fait découvrir un autre point de vue sur ce que nous vivons aujourd’hui, en passant par les écritures d’anciennes civilisations telles que celles des Sumériens. Savoir d’où nous venons peut nous permettre de mieux comprendre où nous allons.

Le jardin d’Éden, une légende connue partout dans le monde, est décrit comme un endroit paradisiaque par de nombreuses civilisations et comme la source de la création de l’Homme tel qu’on le connait aujourd’hui. C’est l’endroit où un serpent a convaincu Adam et Ève de succomber à la tentation de manger le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Ce fruit leur aurait donné la possibilité de créer des outils et la capacité de choisir de s’en servir pour faire le bien ou le mal. Ils auraient ensuite été chassés du jardin par le démiurge, qui voulait les empêcher de manger le fruit de l’arbre de la vie, car ils seraient ainsi devenus les égaux des dieux. Le serpent serait en fait le dieu Enki, dieu de l’écriture et de la sagesse, qui désirait libérer l’humanité, et le démiurge serait Enlil, un dieu souvent appelé Shatan, dérivé de Satan, qui signifie « administrateur » en sumérien, qui, lui, désirait réduire l’humanité en esclavage.

Depuis 2010, les scientifiques sont en mesure de créer des cellules synthétiques capables de se reproduire, et nous sommes aussi capables de numériser les codes de notre ADN. Nous savons donc que l’ADN humain contient 23 chromosomes, dont un qui détermine uniquement notre sexe. Les 22 autres constituent ce que nous sommes et l’un d’eux, le chromosome 2, serait issu d’une fusion avec un chromosome présent chez les primates. L’arbre de vie est dépeint comme comportant 13 branches représentant le ciel et 9 racines représentant l’enfer. Au centre se trouve notre réalité, la Terre. L’addition de ces nombres donne 23, comme les 23 chromosomes qui composent notre ADN. L’arbre de vie serait donc la représentation vibratoire de l’identité divine présente en chacun de nous ainsi que de tout le vivant. Toute l’histoire nous montre que l’humain se prend pour un dieu en utilisant son mental, ses connaissances, mais qu’il reste encore aujourd’hui à la recherche de cette puissance divine, complètement aveuglé par son égo.

Et si la scène d’Adam et Ève mangeant le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal dans le jardin d’Éden nous révélait la toute première modification génétique effectuée sur l’humain? S’il s’agissait d’un symbole du passage de l’animal à l’Homme que nous connaissons maintenant? Sommes-nous en train de percer le mystère de l’arbre de vie, dormant dans chacune de nos cellules, par l’éveil de nos consciences et de nos aptitudes psychiques? Vivons-nous une autre modification génétique afin de nous priver de l’arbre de vie? Avons-nous vécu toutes ces incarnations terrestres dans le but d’atteindre un état vibratoire divin tout en essayant d’échapper aux manœuvres maladroites d’un dieu voulant réduire l’humanité en esclavage? À vous de vous faire votre opinion. Pour ma part, je constate que l’humain a des connaissances et agit selon celles-ci dans un mouvement de boucle perpétuelle de pouvoir et de contrôle qui l’empêche de vivre la vie pleinement dans l’abondance, l’amour et le lâcher-prise. L’arbre de vie est peut-être en nous, et c’est à chacun de faire le choix de lâcher prise sur les connaissances qu’il a et de… mordre dans le fruit de l’arbre qu’est la vie!

À la recherche du jardin d'Éden (gaia.com)